Est-ce vraiment lui ? Est-ce un faux ? L’apparition récente de cette photographie inédite d’Arthur Rimbaud m’a tout naturellement amené à me souvenir d’un de mes romans non publiés, « Lignes de fuite », dans lequel je fais survivre le poète. En voici quelques lignes :
« Les paradoxes, dans nos existences, sont omniprésents. Nous cherchons sans trêve l’équilibre et, pour cela, nous tentons l’éternelle fusion avec d’autres âmes. Nous nous obstinons à faire cela, des vies entières.
Pourtant, de frôlements de peau en hasardeuses connexions de sentiments, nous dérivons vers d’étranges nébuleuses, d’improbables constellations où nous nous vaporisons. Nous nous parcellisons, nous nous pixélisons, alors que nous voudrions que soit tangible ce qui ne peut être qu’immatériel.
Nous nous croisons, nous nous enlaçons, nous nous esquivons, nous nous ignorons, nous nous oublions. Parfois, dévoilant nos cicatrices intimes, nous confessons de furtives passions. Etreindre un corps, l’enchaîner à nos désirs, vouloir d’un amour qu’il soit inusable, toujours en éruption, faire des apparences une vérité où se tisseraient à jamais les lettres du mot « ensemble » : nous faisons cela pour échapper à la profondeur obsédante de nos solitudes. Pour échapper à la béance de notre futur.
Nous sommes tragiques, pitoyables, fragiles, nos caresses font jaillir des fluides de nos sexes et des halètements de nos bouches. Nous nous imaginons modernes, tout en chromes et cuirs rutilants, mais nos rencontres successives ne sont que la variation inconsciente de ce qui nous naufrage tout entier : la peur de disparaître, un jour, en feignant de croire à l’inexorabilité de ce point final qui nous attend et hante chacun de nos gestes, chacune de nos pensées. Chacun de nos mots d’amour. »
« Les paradoxes, dans nos existences, sont omniprésents. Nous cherchons sans trêve l’équilibre et, pour cela, nous tentons l’éternelle fusion avec d’autres âmes. Nous nous obstinons à faire cela, des vies entières.
Pourtant, de frôlements de peau en hasardeuses connexions de sentiments, nous dérivons vers d’étranges nébuleuses, d’improbables constellations où nous nous vaporisons. Nous nous parcellisons, nous nous pixélisons, alors que nous voudrions que soit tangible ce qui ne peut être qu’immatériel.
Nous nous croisons, nous nous enlaçons, nous nous esquivons, nous nous ignorons, nous nous oublions. Parfois, dévoilant nos cicatrices intimes, nous confessons de furtives passions. Etreindre un corps, l’enchaîner à nos désirs, vouloir d’un amour qu’il soit inusable, toujours en éruption, faire des apparences une vérité où se tisseraient à jamais les lettres du mot « ensemble » : nous faisons cela pour échapper à la profondeur obsédante de nos solitudes. Pour échapper à la béance de notre futur.
Nous sommes tragiques, pitoyables, fragiles, nos caresses font jaillir des fluides de nos sexes et des halètements de nos bouches. Nous nous imaginons modernes, tout en chromes et cuirs rutilants, mais nos rencontres successives ne sont que la variation inconsciente de ce qui nous naufrage tout entier : la peur de disparaître, un jour, en feignant de croire à l’inexorabilité de ce point final qui nous attend et hante chacun de nos gestes, chacune de nos pensées. Chacun de nos mots d’amour. »
Extrait de "Lignes de fuite", un de mes romans non publiés.
Cet inconnu a les lobes des oreilles plus petits et elles sont plus décollées.Le regard est vraiment très différent et il a une pointe frontale de cheveux que RIMBAUD n'avait pas.toutes ces différences ne peuvent pas apparaitrent aprés les 9ans séparant la célèbre photo de RIMBAUD agé de 17 ans prise par CARJAC . La photo prise à HARAR montre aussi un visage qui est différent que cet inconnu du coin de table à ADEN.(Si on fonce plus la photo de cet inconnu et qu'après l'on fait un agrandissement des lobes des oreilles on verra à coup sur que les lobes sont plus petits sur cet inconnu que ceux de RIMBAUD alors qu'il a la meme orientation de la tete).De plus les sourcils de RIMBAUD étaient nettement plus éloignés des yeux alors que ceux de cet inconnu les a très rapprochés.
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