Yves Simon publie chez Nil Editions, le 3 novembre prochain, Un Homme ordinaire. Résumé.
Fils unique choyé par des parents qui mènent une vie modeste, Yves Simon a passé son enfance à regarder ces deux êtres s'aimer d'un amour fou et s'épuiser chaque jour à affronter des fins de mois difficiles.
Comme la rive dorée de Zurich, Contrexéville exhibe ses opulentes villas, et un petit garçon qui perçoit déjà la dure condition infligée au monde ouvrier est initié au courage et à la joie par un couple déjà légendaire pour lui. Mais un adolescent qui est soudain happé par la folie des années 60, qui assiste à la naissance du rock, à la révolution Dylan, et découvre les jupes des filles sur les scooters peut-il encore seulement voir tout l'amour que lui voue son père ? Sans en avoir conscience, il embrasse l'avenir qu'il fera sien avec la bénédiction d'un cheminot ancré, lui, dans un univers d'humilité et de discrétion incompatible avec les ardeurs de la jeunesse.
Et à l'instant où ce père disparaît, un autre fils naît : un orphelin de vingt ans découvrant avec stupeur que c'est précisément sa liberté d'artiste que lui a léguée l'affection inconditionnelle d'un " homme ordinaire ".
J'ai lu "Un Homme ordinaire", le dernier ouvrage d'Yves Simon, en une heure. Une heure bouleversante. Yves Simon est un magicien des mots : on retrouve dans cet opus de la collection "Les Affranchis"* de Nil Éditions, toujours la même et belle écriture, fine et ciselée, précise et pourtant poétique. Une écriture qui nous emmène dans l'intime de l'artiste, au creux de ses sentiments puissants pour son père disparu depuis plus de quarante ans. S'il s'agit d'un exercice de style, il s'agit aussi d'un exercice d'honnêteté puisque Yves n'hésite pas à dévoiler une face un peu sombre de ses propres émotions d'adolescent, à une époque où il avait presque honte de la condition ouvrière de son père. À une époque où en tout cas tout les séparait : l'âge, les goûts et surtout les rêves. Il aura fallu la maladie, celle qui emportera cet "homme ordinaire", pour réconcilier les deux hommes. "Un Homme ordinaire" est la longue lettre d'amour, pour dire les mots, jamais dits, d'un enfant qui a vieilli, qui est désormais plus âgé que celui à qui elle est destinée à travers le temps.
*Avec la collection "Les affranchis", Nil propose à des auteurs de rédiger « la lettre qu’ils n’ont jamais écrite ».
Mots clefs : #Yves Simon ; #Un homme ordinaire ; #Nil Editions
J'ai lu "Un Homme ordinaire", le dernier ouvrage d'Yves Simon, en une heure. Une heure bouleversante. Yves Simon est un magicien des mots : on retrouve dans cet opus de la collection "Les Affranchis"* de Nil Éditions, toujours la même et belle écriture, fine et ciselée, précise et pourtant poétique. Une écriture qui nous emmène dans l'intime de l'artiste, au creux de ses sentiments puissants pour son père disparu depuis plus de quarante ans. S'il s'agit d'un exercice de style, il s'agit aussi d'un exercice d'honnêteté puisque Yves n'hésite pas à dévoiler une face un peu sombre de ses propres émotions d'adolescent, à une époque où il avait presque honte de la condition ouvrière de son père. À une époque où en tout cas tout les séparait : l'âge, les goûts et surtout les rêves. Il aura fallu la maladie, celle qui emportera cet "homme ordinaire", pour réconcilier les deux hommes. "Un Homme ordinaire" est la longue lettre d'amour, pour dire les mots, jamais dits, d'un enfant qui a vieilli, qui est désormais plus âgé que celui à qui elle est destinée à travers le temps.
*Avec la collection "Les affranchis", Nil propose à des auteurs de rédiger « la lettre qu’ils n’ont jamais écrite ».
Mots clefs : #Yves Simon ; #Un homme ordinaire ; #Nil Editions
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