L’autre bout du monde… Le 13 novembre, en soirée, c’était au Splendid de Lille. Un lieu transformé pour l’occasion en Pays sauvage, un lieu comme un étrange au-delà, un nid féerique pour Emily Loizeau et ses musiciens. Le concert fut magique : puissance et fragilité, douceur et rythmes envoûtants, poésie tendre et humour… un superbe et incroyable mélange. Difficile de décrire avec des mots ce qui ne peut être qu’expérimenté, ce qui ne peut être qu’écouté et goûté en direct. En réalité, désolé pour vous, il fallait y être, se laisser envouter par la voix. Je ne parlerai pas de talent, le mot est usé et faible. La vérité, c’est qu’Emily Loizeau est une alchimiste : elle transmue en or les limailles de fer glanées ci et là dans l’existence. Une chose m’est aujourd’hui évidente : il y a quelque chose qui ressemble à de la tristesse à m’apercevoir que certains ne la connaissent pas, passant ainsi à côté de l’essentiel : l’émotion pure. Moi, je sais que ce soir du 13 novembre, j’ai frôlé un duvet d’ange. J’en ai gardé un peu, rien que pour moi, pour qu’il m’accompagne là où tout peut faire mal, de ce côté-ci du monde. Comme une consolation face à tout ce qui nous lamine, jour après jour.
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