Personne ne le sait, mais les livres, tout comme les films, possèdent une bande-son musicale. Cette bande-son est malheureusement inaudible pour le lecteur. Mais elle existe pourtant. Elle est constituée des musiques et des chansons écoutées par l’auteur tout au long de la rédaction de son roman. Elle imprègne chaque mot écrit, elle flotte sur chaque chapitre. Pour ma part, j’ai écrit D’où vient Angéla Küber ? en passant, presque en boucle, des albums de Yann Tiersen, Yves Simon, Ghinzu, Alain Bashung, Perry Blake… Du classique, aussi, des préludes de Chopin, surtout, ou encore des adagios, des extraits d’opéra chantés par Maria Callas. Voilà pour le son. De la même façon, les films ont la chance d’être interprétés par des acteurs en chair et en os et non par des personnages de papier. Dans les romans, vous êtes contraints d’imaginer les visages des protagonistes. Chacun se fait son idée. J’ai trouvé intéressant de vous aider en vous offrant Angéla Küber telle que je la vois. C'est-à-dire avec le visage de Keira Knightley.
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