Patrick Cauvin est mort. C’est tombé il y a quelques jours et cette information m’a rempli de tristesse. L’auteur de « Nous allions vers les beaux jours » n’écrira plus et cela me peine vraiment.
Patrick Cauvin était un auteur populaire. Je veux dire un auteur qui écrivait de vraies histoires. Des histoires dans lesquelles déambulent de vraies personnes, qui nous ressemblent. Ces hommes et ces femmes dans ses romans sont ordinaires, ils perdent leur cheveux, leurs lunettes s’embuent parfois, ils se démènent avec leur quotidien… Ils vivent des vies ordinaires, jusqu’au moment où quelque chose survient, qui les catapulte dans l’inordinaire, là où sourdent des amours folles et inespérées. Je ne connaissais pas l’homme, seulement l’auteur, mais il me semble que les personnages, dans ses romans, lui ressemblent aussi. Ils sont en réalité toujours le même homme, un homme qui s’appelait Patrick Cauvin. Un homme qui s’observe dans un miroir après avoir endossé des vêtements qui, superbes et élégants sur le mannequin dans le magasin, se métamorphosent en fripes difformes dès qu’il les enfile.
Patrick Cauvin était un auteur populaire, en ce sens qu’il apportait du bonheur aux gens fatigués qui le lisaient le soir, après leur travail, dans l’inconfort d’une rame de métro ou à l’abri de leur chambre. Simplement du bonheur. Par ces histoires, il apportait de la joie dans l’ombre des jours. Et c’est infiniment plus important que tout autre chose. Les artistes devraient toujours être capables de faire cela, d’ouvrir leur regard sur les toutes petites choses, sur les gens d’ici, pour dire toute la noblesse qui apparaît dans leur apparente insignifiance, dans leurs heures précipitées et vides de sens.
Patrick Cauvin était un auteur populaire. Je veux dire un auteur qui écrivait de vraies histoires. Des histoires dans lesquelles déambulent de vraies personnes, qui nous ressemblent. Ces hommes et ces femmes dans ses romans sont ordinaires, ils perdent leur cheveux, leurs lunettes s’embuent parfois, ils se démènent avec leur quotidien… Ils vivent des vies ordinaires, jusqu’au moment où quelque chose survient, qui les catapulte dans l’inordinaire, là où sourdent des amours folles et inespérées. Je ne connaissais pas l’homme, seulement l’auteur, mais il me semble que les personnages, dans ses romans, lui ressemblent aussi. Ils sont en réalité toujours le même homme, un homme qui s’appelait Patrick Cauvin. Un homme qui s’observe dans un miroir après avoir endossé des vêtements qui, superbes et élégants sur le mannequin dans le magasin, se métamorphosent en fripes difformes dès qu’il les enfile.
Patrick Cauvin était un auteur populaire, en ce sens qu’il apportait du bonheur aux gens fatigués qui le lisaient le soir, après leur travail, dans l’inconfort d’une rame de métro ou à l’abri de leur chambre. Simplement du bonheur. Par ces histoires, il apportait de la joie dans l’ombre des jours. Et c’est infiniment plus important que tout autre chose. Les artistes devraient toujours être capables de faire cela, d’ouvrir leur regard sur les toutes petites choses, sur les gens d’ici, pour dire toute la noblesse qui apparaît dans leur apparente insignifiance, dans leurs heures précipitées et vides de sens.
Patrick Cauvin était un auteur populaire. Il aura passé des années à dire nos petites faiblesses, nos addictions, nos culpabilités, nos envies subites de nous saisir d’un flingue ou de nous enfuir ailleurs, loin, sur les traces de ses héros ordinaires et éreintés, de l’autre côté du monde ou du temps. Et toujours sur le ton léger d’un conteur d’histoires. De bonnes histoires.
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