Je suis fatigué, de cette fatigue douloureuse qui plie le dos, qui s’infiltre dans les os et les muscles, qui voûte le corps entier. Je suis fatigué, de cette fatigue qui ralentit les gestes, qui obstrue la vue. Je suis fatigué, de cette fatigue faite de renoncement, qui vient s’insinuer dans chaque parcelle de cerveau, qui vient obscurcir les rêves, qui vient entourer les désirs d’un voile de crasse.
Et cette fatigue s’appelle découragement.
Quelqu'un qui a écrit un livre de la qualité de "Angela Küber" peut à la rigueur éprouver une fatigue passagère, mais certainement pas se laisser aller au découragement. Il faut lui faire des enfants, à cette Angela. Non, mieux: des soeurs! Et voyons-nous donc très vite, cher Bruno, plutôt que d'en parler et de ne jamais le faire! à bientôt, j'attends ton appel! Jean-Christophe
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